21, Rue mi-figue mi-raisin

C'est le deuxième film de Henri-Georges Clouzot que je vois, après Le Corbeau que j'avais beaucoup aimé. Malgré l’excitation à l'idée de retrouver l'univers de ce réalisateur, ce film fut une petite déception.

L'histoire se concentre sur l'enquête que mène le commissaire Wens sur un tueur en série du nom de Monsieur Durand. Une information va mener l'enquêteur au lieu de résidence du tueur, sans pour autant révéler son identité. Ainsi va se mettre en place le jeu du chat et de la souris entre ces deux personnages.

Le film est intéressant pour les fulgurances qu'il présente, en termes de mise en scène et de suspense. Je pense surtout à la première scène et le dénouement final. Le réalisateur utilise plusieurs moyens de mise en scène (caméra épaule, insert, plan large, etc) pour faire monter le suspense. Servi par des acteurs corrects, le long-métrage est plutôt efficace.

Pour le reste, Le film contient des faiblesses. Passé la scène d'introduction, le film est mou, sans réelle fulgurance. Plus rien n'est suggérée par la mise en scène, tout passe par le dialogue, ce qui est dommage. On a l'impression que Clouzot se désintéresse de l'enquête pour seulement se concentrer sur le twist final.

En bref, le film contient des éléments intéressants mais il manque de constance sur plusieurs points. Ce qui fait que je suis partagé.

Je remercie Raphaël Trujillo de m'avoir donné ce long-métrage à regarder.