On est pas sortis de l'auberge, hélas.
Sorte d'enfant bâtard issu de la copulation entre un blog et un film de vacances, ce film vide et foutrement chiant dégouline de mièvrerie et de bons sentiments, et on sait tous que des bons sentiments ne suffisent pas à faire un bon film, n'est-ce pas Amélie ?
Il fleure bon la jeunesse, au mauvais sens du terme, n'est-ce pas Jack ?
On est tous cools, citoyens du monde, on veut pas s'intégrer dans la société, la vie c'est pas ça, j'aime mes amis et mes amis aiment et on est tous beaux, rigolos et un peu tsiganes. Un film pour bobos en puissance, pour jeunes à polo rose et à grosses lunettes de soleil qui vont se bourrer la gueule à l'étranger avec leur sac à dos parce que c'est trop hype. Putain. Je me sens sale maintenant. J'ai presque être honte d'être jeune. Non et puis sinon c'était juste chiant, mal joué, vide, vide ET VIDE. Quoi ? Je l'ai déjà dit ? Ah. Vrai que la jeunesse c'est un peu ça, mais je suis pas sûr que ça vaut la peine d'en faire un film, ou alors faut l'exagérer à mort, comme dans Skins, pour que ça devienne marrant, pas essayer de faire du racontage de laïfe moralisateur avec une voix off par dessus parce qu'on a la flemme de faire une vraie narration.
Je mets 2 parce que les deux minutes qui racontent le premier jour de boulot du personnage principal sont assez énormes et que ça touche juste. Bien le seul moment où j'ai pas appuyé frénétiquement sur "t" pour savoir combien de temps il restait.