Les spin-offs "star Wars" ne sont pas une nouveauté. "Rogue one" et "Solo" ne sont pas les premiers à apparaitre dans cet univers. Au milieu des années 80, suite au succès de la première trilogie, LucasFilm décide de lancer un spin-off, sous forme de téléfilm, sur les personnages des Ewoks, apparus dans "Le retour du Jedi".
On y suit les aventures de Mace et Cindel, deux jeunes frères et sœurs, crashés sur la lune forestière d'Endor avec leurs parents. Ces derniers ont été capturé par un méchant monstre. Les enfants décident de partir à leur recherche, avec l'aide des gentils Ewoks qu'ils viennent de rencontrer.
Voici un film pour lequel j'avais beaucoup de tendresse étant gamin, j'ai du le voir une bonne dizaine de fois à l'époque. Contrairement à beaucoup de fans des "Star Wars", j'aimais bien ces petits Ewoks (et je les aime toujours autant d'ailleurs). Je n'ai jamais vraiment compris ce bashing envers ces petites créatures. Je comprends bien qu'après "l'empire contre-attaque" qui fut jugé plutôt sombre, ce côté enfantin était peut-être mal venu, mais pour moi il n'y a pas de quoi faire polémique.
Et puis voilà, les années ont passé, et me voici à revoir ce film à 40 balais, accompagné de mon fils. Et franchement, j'aurais presque versé une larme ... de déception. Je savais que ce n'était pas un grand film, mais là j'avoue que ce visionnage n'a pas été des plus réjouissant.
Déjà, le film met beaucoup trop de temps à vraiment démarrer, la mise en place est vraiment trop longue et ennuyeuse. Il aura fallu attendre que la fameuse "caravane du courage" soit lancée pour enfin capter mon attention, et encore, sans grandes palpitations, faute à un trop peu de péripéties. Finalement, seul la dernière demi-heure sauvera mon visionnage, l'action y étant beaucoup présente.
Un truc m'a chagriné là dedans et n'a sûrement pas aidé à apprécier pleinement. Dans mon souvenir, le héros, Mace, était un valeureux et protecteur grand frère. Et bien, je viens de me rendre compte qu'il n'était qu'une grosse tête à claque. Comme quoi, la perception d'un personnage peut changer selon notre propre évolution.
Côté réalisation, ça reste très classique, avec de bons vieux effets spéciaux cheaps made in 80's pas dérangeants pour autant si l'on est accoutumé.
A noter pour l'anecdote, la présence au générique d'un certain Joe Johnston comme directeur artistique.
Y'a des fois, on se dit que l'on ne devrait pas revoir certains films afin de garder de vieux souvenirs intacts. Malgré ce mauvais visionnage, je garde tout de même un attachement particulier à ce film.