Engrenages

Cédric Anger nous livre là le parcours plein d'ambition d'un jeune avocat qui a tout pour réussir.

Une vie bien écrite, une femme superbe, bientôt papa, les affaires roulent et

ses premières affaires devraient arriver.

Un jour il a une rencontre en la personne de Ben Corey, qui vient lui demander ses services pour un employé de son patron, Paul Vanoni.

Et il gagne le procès réussissant à innocenter l'employé de Vanoni.

Et c'est alors qu'il va être sollicité par le boss lui même.

Et le voilà découvrant un autre monde, lui ambitieux comme c'est pas possible, on lui propose ce qui est difficile à refuser.

Sauf qu'il va mettre un pied de trop dans un univers qui n'est pas le sien, et qui s'avère dangereux.

Le voilà donc avocat de cet homme d'affaire très accessoirement mafieux notoire, qui gère une société de traitement de déchet.

Argent, Boite de nuit, prostituées, drogue, bref tout va finir par le brûler et brûler sa vie.

L'histoire c'est donc comment un avocat bien sous tout rapport découvre petit à petit que son client est un homme dangereux et que son homme de main sait parfaitement être persuasif avec les récalcitrants.

Quelques scènes intéressantes, un intrigue elle aussi intéressante, mais tout cela reste très convenu, et ne m'aura pas plus transporté que cela.

Et pourtant j'adore la sublime Aissa Maiga, mais bien entendu c'est un peu léger pour un seul film.

Car en y regardant bien, Magimel fait parfaitement du Magimel, ni plus ni moins, le même rôle en moins dramatique que dans Carbone et donc là aussi "no surprise" .

Pour ma part l'avocat c'est la prestation tout en nuance de Gilbert Melki qui est parfait dans son rôle de mafieux, sympa plein de charisme, mais aussi extrêmement froid en affaire.

Melki savait en faire des tonnes dans la vérité si je mens, dans ce film il est toujours juste, sans cabotinage inutile, et sans lui le film aurait été sans aucune saveur.

Donc merci Gilbert, La vérité sans toi je me serai ennuyé .