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La méthode.
Au lendemain de la seconde guerre mondiale et après avoir travaillé pour les autres, Jacques Tati revient à son propre univers et met en scène cette "Ecole des facteurs", se réservant bien entendu le...
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le 18 mars 2014
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Au lendemain de la seconde guerre mondiale et après avoir travaillé pour les autres, Jacques Tati revient à son propre univers et met en scène cette "Ecole des facteurs", se réservant bien entendu le rôle principal.
Sorte d'ébauche de son prochain "Jour de fête", ce court-métrage porte à n'en point douter la marque du futur metteur en scène des "Vacances de Monsieur Hulot", concentré de gags visuels à l'humour bon enfant diablement efficace et rafraîchissant, permettant à Tati de se moquer gentiment d'une France ayant bien l'intention de sacrifier sa simplicité au nom de l'éternel rendement. A travers l'illustration d'une méthode dite "américaine", Tati annonce déjà la mondialisation, une "américanisation" à outrance découlant directement du débarquement des alliés.
Bien qu'encore un peu maladroit, Tati continue de se construire une oeuvre cohérente qui donnera toute sa puissance dans ses longs-métrages, nous offrant ici un petit quart d'heure de douce fantaisie.
Sorte d'ébauche de son prochain "Jour de fête", ce court-métrage porte à n'en point douter la marque du futur metteur en scène des "Vacances de Monsieur Hulot", concentré de gags visuels à l'humour bon enfant diablement efficace et rafraîchissant, permettant à Tati de se moquer gentiment d'une France ayant bien l'intention de sacrifier sa simplicité au nom de l'éternel rendement. A travers l'illustration d'une méthode dite "américaine", Tati annonce déjà la mondialisation, une "américanisation" à outrance découlant directement du débarquement des alliés.
Bien qu'encore un peu maladroit, Tati continue de se construire une oeuvre cohérente qui donnera toute sa puissance dans ses longs-métrages, nous offrant ici un petit quart d'heure de douce fantaisie.
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le 18 mars 2014
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