Il est fun ce film. Déjà parce qu'il y a ce bon vieux gay de Sam Gamegie avec un look bien viril, en plus c'était avant qu'il ne se gave de muffins, du coup il était plutôt athlétique et capable de réaliser quelques petites pirouettes sans trop de mal.
L'intrigue est chouette : une école de gosses de riches pourris gâtés attaquée par des terroristes qui n'ont pas peur de tuer des gens (enfin les adultes, parce que tuer un gosse, c'est moins facile pour eux on dirait). C'est violent mais c'est fun parce qu'il y a ce côté 'gosses qui se débrouillent' un peu comme les 4 as et Cie. Et puis sils sont futés ces gamins, capables de bricoler des trucs ingénieux avec peu d'accessoires et ainsi d'aider les forces spéciales. C'est très chouette mais ça ne va pas assez loin, la fin notamment consiste à montrer de grosses explosions au lieu de voir nos jeunes héros foutre la patate aux méchants. Mais bon, il reste quelques passages bien sentis. Et puis y a une bonne dose d'humour, ça vole pas très haut, mais ça me va.
En terme de mise en scène c'est assez généreux, et je suis d'ailleurs étonné de voir qu'il s'agit là d'un premier long-métrage pour le réalisateur (qui est vite tombé dans l'oubli) : le coquin a l'occasion de jouer avec des hélico et de tout faire péter, parce que les méchants utilisent entre autre un bazooka. Et puis quand des gens meurent, ça gicle bien : ç'aurait pu être un films pour gosses s'il n'y avait pas ce type se faisant égorger comme dans un film de Cronenberg. Les acteurs sont chouettes : c'est souvent caricatural, mais tout le film lest, donc ça fonctionne. Les costumes sont kitschs et marquent bien l'époque, ce qui ajoute du bonheur à la vision du film (évidemment, ça n'aurait pas marché pour un truc plus sérieux).
Bref, c'est un chouette film. J'aimerais bien en voir un remake pour corriger les défauts mais si l'on devait refaire ce film aujourd'hui, vous pouvez êtes sûr que ça serait de la merde, parce que les auteurs se sentiraient forcés de nuancer les méchants, d'ajouter du pathos par-ci par-là et de placer des CGI un peu partout... et puis il n'y aurait plus Sean Astin !