L'Ecole est à nous, troisième long métrage réalisé par Alexandre Castagnetti, plus connu pour faire parti du duo La Chanson du dimanche que pour ses très oubliables 2 premiers films, se voudrait, selon son actrice principale, une "utopie réaliste", et effectivement, c'est utopique.
Alexandre Castagnetti, essaye de nous expliquer que le vertiable problème de l'éducation nationale, c'est que les élèves ne sont pas assez libre, et que le fait de leur imposer un enseignement identique à tous n'est pas pertinent pour leur donner envie d'apprendre.
Cela est en partie exact, et il est certain que l'éducation national souffre aujourd'hui d'un manque flagrant de moyen, avec des effectifs souvent surchargés, et une impossiblité d'avoir un accompagnement personalisé pour chaque élève.
Toutefois, et même si comme le prétend le réalisateur, ce recit raconte des initiatives existantes, il faudrait être sacrement naïf pour penser que laisser des collégiens libre de leur apprentisage aboutirait à un résultat aussi positif, puisque passer la séquence de joyeux bordel où les èleves libres font n'importe quoi, les collégiens semblent se trouver eux même et semble motiver à apprendre quelques savoirs faire qui n'ont par ailleurs par grand chose à voir avec l'enseignement scolaire traditionnelle.
Il faudrait assurément adapter certaines méthodes d'enseignement et sans doute que les expériences dont parle le réalisateur aboutiront à terme à une adaptation souhaitable de l'enseignement, mais la bonne volonté et les bons sentiments ne suffiront pas à donner à tous un niveau scolaire minimum, une culture commune indispensable à toute société, et les bases nécessaires pour s'épanouir en tant qu'individu et en tant que citoyen.
Formellement, le film est sans grand intérêt, la mise en scène est justement très scolaire et sans grande inventivité, avec une succesions de champ/contre champ sur des personnages qui discutent.
Un film absolument convenu, calibré pour ceux qui veulent voir un film plein de bons sentiments, pour se faire du bien dans un climat si difficile; et qui donc s'oubliera très rapidement.
Nous l'avions deja écrit mais on ne le dirait jamais assez, si vous voulez vous faire du bien, allez voir votre famille, baiser, masturbez vous, faire un bowling, mais pitié arretez de méler le cinéma à ça.