Le jouet, sans être un chef d'oeuvre, est un film tout à fait regardable sans nausée, on ne peut pas en dire autant du remake.
Le Nouveau Jouet est un film de son époque, et se veut être une comédie sociale, avec des pauvres qui compensent leur misérable situation avec une joie de vivre sans nulle autre pareil.
Dès lors, les clichés se succèdent, les banlieues sont exotiques, les voisins intrusifs mais sympathique etc.
Pas de satire, seulement une succesion de scènes attendus, jusqu'au dénouement final, sorte de réconciliation entre riches et pauvres, ce qui à deja vu un nombre incalculables de fois au cinéma mais n'as que rarement aussi mal montré.
Jamel Debouze semble jouer son propre rôle et nous ne lui jeterons pas la pierre, c'est probablement ce qu'attend une partie de son public et au vu du CV de James Huth, on ne doute pas qu'il n'avait personne pour le diriger.
Pour autant le voir alterner entre mime et danse est rapidement laçant, et il faut noter que dans l'original, Pierre Richard avait lui réussi à gommer ses défauts, passant de "la peau d'un clown à celle d'un comédien" dixit Francis Veber, Le Nouveau jouet n'a gardé que le clown.
D'ailleurs cela en dit beaucoup sur notre société actuel que l'on soit passer dans l'original d'un journaliste effrayé par le chomage et par un miliardaire sans scrupules (parfaitement interprété par un Michel Bouquet absolument antipathique) à un joyeux vendeur sur les marchés achéter pour son fils par un riche homme d'affaire, presque sympathique interprété par le toujours trés sympathique Daniel Auteuil.
Le problème n'est pas que l'original soit meilleur, c'est que celui-ci soit si mauvais.
A force de ne jamais vouloir choquer, l'on n'interesse personne.