Suite au succès colossal du film Un nouvel espoir, la société de production 20th Century Fox engage de nouveau Georges Lucas pour qu'une suite se concrétise. Cependant ! Le réalisateur a pris la décision de mettre en œuvre son long-métrage en totale indépendance. Sans doute qu'il ne voulait pas se trouver en désaccord avec les producteurs sur des critères artistiques. Ce qui prouve que Georges Lucas tenait à maîtriser son film comme il entend, sans qu'on lui dise quoi faire. Une très bonne initiative de sa part, surtout qu'on est aux commandes d'une des plus mirobolantes franchises de science-fiction. Le problème, c'est qu'il ne pouvait pas gérer à la fois la réalisation, la production et le financement en même temps. Il était donc contraint de céder sa place de metteur en scène à un réalisateur confirmé tel qu'Irvin Kershner et de se contenter d'écrire le scénario avec deux autres scénaristes.
Ce genre de changement pouvait faire peur à n'importe qui. Laisser quelqu'un d'autre réaliser un film sans prise de connaissance de la franchise, ni avoir le sens de l'imagination du grand cinéaste, n'était pas une action subtile de la part de Georges Lucas. Mais celui-ci n'a pas choisi n'importe quel réalisateur, il se trouve qu'Irvin Kershner était un de ses anciens professeurs quand Georges faisait ses études supérieures. Donc ! Irvin pouvait parfaitement s'approprier de cette franchise en reprenant tout ce qui a fait le succès du Nouvel Espoir. Et surprise ! Non seulement ce dernier réussit à atteindre un niveau de qualité aussi récompensant que le précédent long-métrage mais il a également rendu ce long-métrage encore plus mémorable que le Nouvel Espoir.
Tout ce qui était sensationnel dans le précédent film, on le retrouve en toute satisfaction dans ce second opus avec un niveau scénaristique encore plus frappant que celui du précédent film. Dark Vador, Chewbacca, R2-D2, la princesse Leia, Han Solo, Luke Skywalker, tous répondent présents dans ce long-métrage pour animer une suite se déroulant trois ans plus tard des événements de la précédente production. Une suite mettant plus l'accent sur la confrontation de l'alliance des rebelles face à un empire galactique autoritaire et mené par le déterminé Dark Vador. Qu'est qu'on peut retenir de ce film ? Beaucoup de choses à vrai dire.
Comme je l'ai énoncé dans ma critique du Nouvel Espoir, il me faudrait au moins trois pages pour lister toutes les merveilles mythiques que j'ai pu remarquer dans cette production. Je vais donc me contenter uniquement ce qui m'a le plus surpris pendant le visionnage. Tout d'abord, on retrouve exactement le même état d'esprit entre les personnages. Han Solo, Luke Skywalker, la princesse Leia et les autres protagonistes se battant aux côtés de rebelles forment une union irrésistible et totalement attachante. On a une envie forte de vivre l'aventure à leurs côtés. Rien que par la séquence faramineuse de la bataille de Hoth avec les tortues géantes et mécaniques de la troupe impériale, on tombe déjà sous le charme de ce long-métrage nous promettant de belles choses.
Sans oublier tout ce qui suit après tel que la traversée du faucon Millénium en plein milieu d'un champ d’astéroïdes, la formation de Luke menée par la petite créature mystérieuse et verte au nom de Yoda, le combat au sabre laser magistral de Luke face à Dark Vador, le faucon Millénium qui a atterri sur, ou plutôt, dans un endroit pas très rassurant. Plein d'aspects scénaristique devenant suffisamment cultes pour oublier le fait de voir Luke séparé d'Han Solo et des autres personnages attachants du film. Mark Hamill, Harisson Ford, Carrie Fisher, Anthony Daniels et Peter Mayhew interprètent leurs personnages exactement de la même manière que celle du Nouvel Espoir.
On veut les suivre sans en perdre une miette. De plus ! Tout est phénoménal dans cette production. On est totalement ébahi par un ensemble de décors, d'effets numériques, de costumes, d'action et de répliques philosophiques bien plus developpés que le précédent film. Une richesse absolue et une puissance émotionnelle incommensurable, quatre mots définissant parfaitement cet éclatant chef-d'oeuvre avec notamment la bande-son magique et composée par le grand compositeur de musiques John Williams. 10/10
- Pourquoi vous me suivez ? Vous avez peur que je ne vous donne pas un petit baiser d'adieu ?
- Autant embrasser un Wookie.
- Mais je peux arranger ça. Et ça vous ferait pas de mal d'ailleurs.