Avec ”Brazen” (ou ”L’emprise du vice”), Netflix propose une nouvelle fois une réalisation adaptée d’un roman.
Après Harlan Coben, après Robyn Carr (Virgin River) , nous avons droit à ”L’emprise du vice” de Nora Roberts. Ecrivaine spécialisée dans les romans à l’eau de rose édités dans la collection Harlequin, particulièrement prolifique puisque de dix à onze nouveaux romans sortent chaque année.
Il s’agit d’un film (très proche du téléfilm) dont la réalisation est de Monika Mitchell, productrice connue pour bon nombre de téléfilms Hallmark.
Entre Nora Roberts et Monika Mitchell, on comprend d'emblée plutôt vite que nous n'allons pas avoir droit à une adaptation d'un livre de Xaviera Hollander.
On retrouve dans le rôle principal Alyssa Milano, la Phoebe de la série « Charmed » ou en remontant plus en arrière, la jeune Samantha de la série "Madame est servie". Bon, série qui remonte quand même à 1984 pour les premiers et la délicieuse petite Samantha a pratiquement 50 piges aujourd’hui, C’est sûr qu’il est passé de l’eau sous le pont et pour son âge, il faut reconnaître qu’elle a de quoi en mettre en appétit plus d’un (surtout avec un décolleté plus que plongeant et en combinaison latex).
Quant à Sam Page, il s’agit d’un comédien bien connu dans les films de ”romance” des Hallmark.
Bref, A. Milano interprète Grace Miller (écrivaine de polars) qui va participer à l’enquête pour trouver le meurtrier de sa soeur.
L’originalité n’est pas ce qui peut caractériser particulièrement ce film.
Il ne s'agit pas du pire navet à se mettre sous l'oeil, et, surtout, il se laisse suivre (pour savoir quand même bien entendu ”qui” est le coupable) en tenant jusqu'au bout car nous n’en avons pas pour trois heures à patienter.