Nous explorons une partie de l’univers d’un immense bonhomme tour à tour aviateur, résistant compagnon de la libération, diplomate, scénariste et auteur de 45 ouvrages dont une dizaine écrits en utilisant plusieurs pseudos : Romain Gary (1914 – 1980 / 66 ans) à l’époque en couple avec Jean Seberg (1938 – 1979 / 41 ans) deux prix Goncourt 1956 avec Les racines du ciel puis un second prix celui de 1975 « La Vie devant soi » sous le pseudo Emile Ajar. Ce film raconte le ressenti de cette ultime supercherie peu avant l’attribution de son prix à laquelle il refusa de se faire connaître. Mais quand une jeune étudiante Adèle (Claire de la Rue du Can) férue en littérature joua les Sherlock Holmes ? Elle ne tarda pas à déjouer le stratagème de Romain Gary (un grand Charles Berling) en double d’Emile Ajar. Ce jeu du vieux chat et de la jeune souris met en valeur le caractère insolite de ce scénario ciselé et remarquablement interprèté. Quand Romain Gary affirmait que sa mort révélait que sa mort n’aurait aucun rapport avec le brutal décès de Jean Seberg (Soupçon d’assassinat par la CIA) un an plus tôt, Fallait-il le croire ? L’homme aux pieds de nez littéraires !...