Premier long metrage de Pialat et deja un grand film. Bien qu'il ait declare ne jamais la porte dans son coeur, on sent l'influence de la Nouvelle Vague dans ce film (difficile de ne pas faire de paralleles avec Les 400 coups de Truffaut), dans ce portrait touchant et pour le moins perturbant d'un enfant mal dans sa peau. Le cadrage est precis, l'esprit est tourne vers le documentaire (captation de fragments de la vie, la vraie + acteurs non-professionnels), le montage audacieux car en marge des productions habituelles. Dommage que la non-experience des acteurs diminuent un peu l'intensite du film, et que sa construction par blocs heterogenes demande un temps d'adaptation, sans quoi s'eut ete un chef-d'oeuvre. En depit c'est un grand film, ni plus, ni moins.
Cinemaniaque
7
Écrit par

Cet utilisateur l'a également ajouté à ses listes Les meilleurs premiers films des réalisateurs et Les meilleurs films de Maurice Pialat

Créée

le 3 oct. 2010

Critique lue 542 fois

4 j'aime

Cinemaniaque

Écrit par

Critique lue 542 fois

4

D'autres avis sur L'Enfance nue

L'Enfance nue
Moorhuhn
8

L'anti 400 coups

Je démarre donc la filmographie de Maurice Pialat par son premier long-métrage qui me pousse déjà à en voir d'autres. L'Enfance nue est un film dur, austère, qui va droit à l'essentiel sans aucun...

le 8 avr. 2013

34 j'aime

12

L'Enfance nue
coupigny
9

Les coups sans compter

L'enfance nue. Nue comme une lame, nue comme la vérité, nue comme la solitude des nuits après l'abandon. Devant le film de Pialat, on pense par réflexe aux "400 coups", le beau film de Truffaut...

le 18 déc. 2014

19 j'aime

L'Enfance nue
-Thomas-
7

L'éclosion

Fin des années 60, Maurice Pialat, ayant laissé passer la vague, décide enfin de se lancer derrière la grande caméra avec son premier film L’Enfance nue. L’histoire d’un enfant confié à l'assistance...

le 23 août 2021

11 j'aime

6

Du même critique

Frankenweenie
Cinemaniaque
8

Critique de Frankenweenie par Cinemaniaque

Je l'avoue volontiers, depuis 2005, je n'ai pas été le dernier à uriner sur le cadavre de plus en plus pourrissant du défunt génie de Tim Burton. Il faut dire qu'avec ses derniers films (surtout...

le 21 oct. 2012

53 j'aime

2

Hiroshima mon amour
Cinemaniaque
4

Critique de Hiroshima mon amour par Cinemaniaque

Difficile d'être juste avec ce film : il faudrait pour pouvoir l'apprécier être dans le contexte socio-culturel de sa sortie, ce qui est impossible à reproduire aujourd'hui. Je distingue relativement...

le 4 juin 2011

52 j'aime

1

American Idiot
Cinemaniaque
7

Critique de American Idiot par Cinemaniaque

Il est amusant de voir comment, aujourd'hui, cet album est renié par toute une génération (et pas seulement sur SC)... À qui la faute ? À un refus de la génération née début 90 de revendiquer les...

le 14 janv. 2012

50 j'aime

3