L'Enfant d'en haut par François Voron
Une fois n'est pas coutume, j'irais à contre-courant de la plupart des critiques de presse, qui semblent parfois hésiter à émettre des avis négatifs sur le cinéma d'auteur.
Le cinéma d'auteur est-il un prétexte pour gratifier le spectateur d'une heure et trente-sept minutes d'une contemplation sans véritable but de la misère humaine ? J'espère que non.
Alors oui, l'histoire de ce gamin obligé d'aller voler des skis pour survivre est assez émouvante... Les vingt premières minutes. L'heure qui suit, on commence à se demander si le réalisateur a pas fait tirer un peu pour pondre un long métrage. Pour prétendre à ce format, il ne suffit pas d'un sujet, il faut un scénario. Ce que de toute évidence, ce film n'a pas.
En bref, "L'enfant d'en haut" aurait mérité un traitement en court voire moyen métrage, au lieu de sombrer corps et âme dans le pseudo-cinéma psychologique pour intellos éclairés.