Water Cluzet
Dans son "Huis clos" Jean-Paul Sartre nous disait que "L'enfer c'est les autres". Chez Claude Chabrol, ici, c'est un peu le cas. Voici Paul. Paul a des crises d'angoisses qui lui font perdre ses...
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Mouais. Décevant quand même.
L'idée de base est bonne et les personnages sont bien écrits. Malheureusement, Charbol peine à nourrir son intrigue. Si bien qu'arrivé au milieu le spectateur s'ennuie ; le personnage a beau sombrer toujours plus bas, l'auteur ne parvient pas à renouveler la donne, à apporter de la surprise, à faire douter le spectateur. Le début est également un peu maladroit : certes, ce passage du temps est bien amené mais n'apporte pas grand chose par rapport à ce qui va suivre et est un peu trop elliptique pour être pleinement plaisant.
La mise en scène fonctionne bien : Chacha utilise bien sa caméra pour dynamiser une scène mais aussi pour retranscrire la paranoïa du héros. Bon, certains effets sont un peu vieux-jeux, ça manque aussi de jusqu'au-boutisme, mais globalement ça fonctionne, on comprend les intentions et la technique ne nuit jamais à la lisibilité d'une scène. Quelques idées de montage passe assez bien (quand le héros imagine des choses mais aussi le coup du rasoir à la fin). Les acteurs jouent plutôt bien aussi, quoique Cluzet m'a laissé un peu mitigé.
Bref, ça passe, c'est divertissant, mais le spectateur n'est jamais vraiment surpris par le déroulement trop linéaire et trop scolaire.
Créée
le 29 avr. 2018
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