Le vent dans les voiles

Ecosse, XVIIe siècle. A la mort de son père, le jeune David Balfour (James MacArthur) part sur sa demande posthume pour le château de Shaws, ancienne demeure familiale qui se trouve entre les mains de son oncle Ebenezer (John Laurie), et sur laquelle David peut faire valoir ses droits. Mais Ebenezer compte bien garder la propriété, et il parvient à faire enlever David par le capitaine Hoseason (Bernard Lee) pour le vendre dans les îles Carolines…

Avant d’être un grand réalisateur de comédies pour les studios Disney (Mary Poppins, Le Fantôme de Barbe-Noire, Un Amour de Coccinelle), Robert Stevenson s’est essayé à plusieurs reprises au genre du film d’aventures, avec des films tels que Les Mines du roi Salomon, Johnny Tremain, ou Fidèle vagabond. Avec L’Enlèvement de David Balfour, il continue dans cette lignée et y fait preuve, une fois de plus, d’un grand classicisme qui est tout à son honneur : bagarres à l’épée contre un équipage de pirates, naufrage, poursuites dans la lande écossaise, traîtrises en tous genres, gentilshommes à la fierté étouffante, et même un duel de cornemuse (qui ne sert à rien dans l'intrigue, mais qui nous offre un sympathique caméo de Peter O'Toole), sont ainsi le lot de cette adaptation d’un classique du quasi-homonyme du réalisateur : Robert Louis Stevenson. Rien de révolutionnaire, certes, mais un divertissement à la Disney rythmé, bien joué et plein de charme. On se laisse emporter sans difficulté.