Régression sociale
Le Sud, l'esclavagisme, l'amour, Clark Gable... difficile de ne pas penser à Autant en Emporte le vent lorsqu'on s'intéresse à L'esclave Libre de Raoul Walsh. C'est au cœur de la guerre de Sécession...
le 9 nov. 2016
21 j'aime
6
Le charme de la Louisiane, l’autorité détachée de Gable, l’insolence de Poitier… Une petite guerre et Yvonne aura trouvé son maître.
Magnifique film. Dommage qu’il soit difficile de le trouver… Il semble être apprécié en France par les cinéphiles et les critiques alors qu’il est un peu ignoré aux USA. Il faut dire que le film accumule les boulets : échec commercial, sans doute un style un peu tard pour l’époque (quoi que 1957… on a vu pire, il y aura encore des films de ce genre dans les 60’s, même si c’est vrai qu’on ne peut s’empêcher de penser à Autant en emporte le vent tourné vingt ans avant), Gable en vieillard (mais ça va parfaitement avec son rôle, Yvonne de Carlo, dépassant les trente ans pour un personnage tout juste sorti de l’adolescence, ça fait plus mal… et on ne pouvait pas mettre dans les pattes de Gable une gamine…).
La photo est magnifique, tout comme les décors. La maison à la Nouvelle-Orléans ressemble pas mal à celle que l’on voit en noir et blanc dans Un tramway nommé Désir… Des petits coins sympas pour des drames du Midi (Roméo et Juliette, Cyrano de Bergerac…).
Commentaire complet à lire sur La Saveur des goûts amers
——————————————————————
À retrouver sur La Saveur des goûts amers :
En rab :
Cet utilisateur l'a également ajouté à sa liste Raoul Walsh
Créée
le 23 oct. 2023
Critique lue 187 fois
D'autres avis sur L'Esclave libre
Le Sud, l'esclavagisme, l'amour, Clark Gable... difficile de ne pas penser à Autant en Emporte le vent lorsqu'on s'intéresse à L'esclave Libre de Raoul Walsh. C'est au cœur de la guerre de Sécession...
le 9 nov. 2016
21 j'aime
6
Dans la liste des héroïnes métissées du cinéma d'antan, on trouve la belle et digne Amantha Starr, qui se découvre des origines à demi noire le jour de la mort de son riche père. Problème :...
Par
le 28 mai 2015
7 j'aime
10
A la mort de son père, un riche planteur du Kentucky, Amantha Starr interrompt ses études pour regagner le domaine familial. Elle découvre que sa mère était une esclave noire et que la plantation,...
le 19 juil. 2017
5 j'aime
Du même critique
Parasite, c'est un peu Mademoiselle (Park) délivré de son érotisme durassien et se rapprochant à la fois de Molière et de Shakespeare : du sang et des fourberies. Il y a une fable amusante dans...
le 14 juin 2019
7 j'aime
Ozu ou l'incommunicabilité heureuse. Être là et savoir s’en contenter. Comme la triste vitalité d’un saule.Il y a quelque chose de reposant chez Ozu : où sont donc passés les personnages...
le 26 oct. 2023
7 j'aime
L’histoire d’une mouche myope partie à la recherche de ses lunettes. Le Grand Meaulnes attend sa grande adaptation.Étrange film que voilà. On dirait l’histoire d’une mouche myope partie à la...
le 23 oct. 2023
6 j'aime