Moyen de chez moyen.
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J’effectue un petit bond en arrière dans le temps, puisque j’avais oublié de me pencher, dans la foulée de La colline a des yeux, sur ce téléfilm relativement méconnu qui constitue néanmoins le troisième et dernier long métrage de cette décennie qui aura vu naître l’un des futurs maîtres de l’horreur. Un truc relativement dispensable qui s’avère finalement assez intéressant sur bien des aspects.
Stranger in our house se révèle être le déclencheur de l’irruption du fantastique pur dans le cinéma Cravenien. Le film mélange le récit de sorcière et celui de la petite famille modèle qu’un élément extérieur vient contrarier – moteur du cinéma de Craven jusque dans cette célèbre ouverture de Scream. En ce sens, le titre original qui sonne autant Langien qu’Hitchockien colle idéalement au récit.
Une famille de Hidden Hills, en Californie, accueille Julia (la cousine de Rachel) qui a récemment perdu ses parents victime d’un curieux accident de la route – L’ouverture, maladroitement explicite, raconte déjà tout. D’abord silencieuse et en retrait, la demoiselle va s’immiscer dans le cercle familial au point de voler, littéralement, la place de sa cousine, prenant sa place lors du bal de fin d’année, avant de lui prendre son petit ami. Linda Blair (et une touffasse de tifs complètement improbable) que l’on connaît essentiellement pour son rôle de Regan dans L’exorciste, campe cette adolescente incomprise, aux prises avec une concurrente de plus en plus démoniaque.
Problème est que formellement il ne reste pas grand chose du climat subversif que le cinéaste parvenait à insuffler dans ses précédents longs métrages, le film multipliant des séquences classiques et rebattues, provoquant davantage un ennui poli qu’une angoisse crescendo. Même si je dois mentionner, dans cette médiocrité générale, l’un de mes plus gros sursauts ever (vers la fin, dans la salle de photo).
Créée
le 15 oct. 2015
Critique lue 366 fois
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