Vie et mort, rêve et réalité, la frontière est mince et l'on se demande d'ailleurs si le cinéaste centenaire n'a pas de cesse de filmer la mort en filmant la vie.
Un film qui est d'abord une ode à l'amour absolu, à ce désir unique qui fait se rencontrer deux êtres destinés l'un à l'autre, l'esprit de l'un épousant l'âme de l'autre pour ne faire qu'un à jamais.
Une oeuvre poétique et onirique, certes, mais ancrée dans cette terre portugaise martelée par le travail des hommes où la culture ancestrale de la vigne côtoie la production mécanisée, où le chant des travailleurs scande avec force l'essentiel de la vie.
Un film différent et intemporel qui a le mérite d'exister.