Une dernière partie qui efface les petites réserves
Un film d'animation purement burtonien, à la fois sombre et poétique. Cependant ce deuxième visionnage (17 ans après le premier) me fait émettre une réserve quant aux séquences musicales composées par Danny Elfman, qui bien que magnifiques, m'ont semblé trop nombreuses, ayant ainsi tendance à noyer un peu l'ensemble. Mais la dernière partie du film est tellement époustouflante qu'elle permet d'oublier cette petite faiblesse.
NB : Je ne sais pas si cette profusion de séquences musicales est due à la volonté de Selick ou de Burton, mais force est de constater que ce phénomène, mais cette fois puissance 10, s'est reproduit dans ce qui reste pour moi une tâche dans le parcours de Burton : "Sweeney Todd, le diabolique barbier de Fleet Street".