Dans Irène,du même Ivan Calbérac,le réalisateur avait choisi de suivre une célibataire trentenaire malheureuse en amour.Treize ans plus tard,il récidive avec Constance,jeune femme étudiante,qui s’interroge sur sa place dans la vie suite à des échecs dans ses études et au permis de conduire.Un même fil conducteur unit donc Irène à l’étudiante et monsieur Henri à savoir la place de la réussite dans une vie.Les personnages que croisent la jeune femme,un retraité veuf (très bien interprété par Claude Brasseur),son fils et sa campagne lui prouvent que ces gens connaissent des problèmes d’entente,de compréhension et de satisfactions.Une expérience qui montrera à Constance que chaque famille a ses névroses,ses antagonismes et que c’est la vie.Loin de s’effondrer,la jeune femme fait une rencontre dans son job de serveuse,apprend à tenter avec ce concours d’école de musique à Londres et apprend surtout que les apparences sont souvent trompeuses.Portrait d’une jeunesse du vingt et unième siècle,l’étudiante et monsieur Henri démontre t-il que le destin n’est pas une tartine de merde? A vrai dire, il contribue à montrer qu’il faut voir le verre à moitié plein et ne pas regarder la vie avec des œillères.Plutot intéressant comme point de vue sur une société autocentrée sur l’aboutissement que sur tout ce qui nous rend heureux au moment présent.Un film à découvrir tant son regard sur nos travers est juste et que finalement la félicité en nous-mêmes n’est pas si loin.