Le cinéma français a beau avoir montré quelques belles choses cette année, il ne peut s’empêcher par moment de revenir au théâtre filmé… C’est encore le cas ici et ça limite la portée du film, forcément…
Constance rate à peu prés tout ce qu’elle tente. Son bac, ses études, son permis, sa vie amoureuse… Un jour, elle part à Paris pour étudier en fac et trouve un logement chez Henri Voizot. Vieil homme bougon, celui-ci lui loue mais, devant les problémes d’argents de Constance, il lui propose un deal : essayer de détruire le couple de son fils contre quelques mois d’hébergement gratuit…
D’emblée, le film montre ses failles. Une mise en scéne alternativement plan-plan, des acteurs aux performances inégales, mais qui sont compensés par une bonne histoire. Car en effet, comme tout film inspiré d’une piéce de théâtre, il a son lot d’acteurs surjouant (Guillaume de Tonquédec !), qui composent face à un excellent Claude Brasseur. Et l’histoire, aussi bonne soit-elle, ne se gêne pas pour appuyer sur la mise en paralléle de la relation entre Constance et son pére et celle entre Henri et son fils. Alors qu’on a déjà compris et qu’il n’est guére nécessaire de nous le rappeler constamment.
Des soucis qui l’empêche d’être réellement marquant alors que les bonnes intentions d’un film qui ne tombe jamais dans le larmoyant, même lors de son final, ne sont pas à mettre en cause. Et même si elle est plate, la mise en scéne est tout de même au dessus du niveau d’un téléfilm par exemple. Mais c’est bancal, et on risque bien d’en oublier une bonne partie en sortant de la salle. Un film moyen de plus en somme…