Homme de Dieu face au démon

• Un exorciste chevronné,doit venir au secours d’un jeune garçon possédé par le diable. Le garçon s’avère être sous l’emprise d’un démon qui souhaite détruire toute la chrétienté. Le père Amorth exorciste en chef du Vatican va s’associer à jeune prêtre espagnol pour accomplir se combat dantesque et essayer de sauver l’enfant et le monde chrétien.
• Julius Avery le réalisateur nous envoie combattre le mal absolu. Thème cinématographique maintes fois couché sur écran. Là encore rien de nouveau. De l’hémoglobine à gogo, des dialogues blasphématoires, des images lugubres et bien autres choses encore . Pour moi la performance est dans le jeu des personnages et dans la réussite d’exécution des effets spéciaux. L’histoire en elle même reste assez banale pour ce genre de film où les acteurs donnent le change aisément.
• Nous retrouvons donc Russel Crow dans la carcasse du père Gabriel Amorth. Personnage baroudeur, croyant fort en Dieu et le Pape et anti conformiste, peu respectueux de la hiérarchie catholique . Le rôle est interprété avec justesse et nous aimons, pendant deux heures, croire en ce prêtre rédempteur.
• Pour moi la meilleure performance à coup sûr est à mettre au crédit du jeune Peter De Souza Feighoney dans le rôle de Henri le garçon possédé. La crédibilité de ce jeune acteur est impressionnante dans ce personnage assurément malfaisant. Méconnaissable de par des maquillages incroyables. Une gestuelle diabolique et efficace nous fait croire aisément a la présence du diable dans ce corps apparemment fragile. Bravo!
• Cet univers un peu trop lugubre et si souvent mis en images auparavant nous raconte encore une fois la même histoire, dommage!
  Mais le savoir faire des acteurs mérite le détour. Je vous conseillerai de le voir au moins une fois et ensuite à vous d’en juger

** Absent dans cinémathèque perso

• Vu sur petit écran