Sly interprète un expert en explosifs qui doit aider une femme dont les parents furent tués dans son enfance. Elle sait qui sont les coupables, et il devra faire également face à son ancien coéquipier, du temps de la CIA.
Bien que le film montre un Stallone un peu plus sobre qu'à l'accoutumée, il ne peut pas s'empêcher de montrer ses biceps lors de deux scènes, dont l'introduction où il fait malheureusement péter un véhicule avec un enfant à l'intérieur. Mais il faut dire que ça ne marche pas vraiment du coup, car on croirait le voir sous bromure. Mais le film est clairement dans l'air du temps, notamment dans son casting où on trouve une très belle Sharon Stone, prétexte à des ébats enflammés dans une douche, dans une scène générique au possible, où la moindre caresse sur l'épaule la fait décoller, et on peut voir les fesses musclées de Sylvester.
Mais la plus grande attraction est sans nul doute la présence de James Woods, qui est départ le coéquipier de Sly du temps où ils travaillent ensemble à la CIA, pour au final devenir le vrai méchant, qui s'éclate à jouer les psychopathes, à tuer pour un rien, et surtout à péter les plombs. Pour l'anecdote, Stallone a vu dans cette performance une telle menace sur son propre rôle qu'il a réécrit de manière anonyme une partie du film pour minimiser un peu son importance, jaloux qu'il était.
Mais ce polar mou du genou nous vaut quelque belles explosions, vu que les deux adversaires sont des experts en la matière, et il faut dire que le réalisateur s'en donne à cœur joie à tout faire péter, avec quelques plans peu discrets aujourd'hui sur des mannequins qui volent, des morceaux d'immeuble qui s'écroulent, ainsi que des voitures. Cela dit, c'est clairement mineur dans la carrière de Stallone, mais son aura d'alors fut telle que c'était un carton mondial.