Dès le début on est pris par l’esthétisme de ce film. La lumière passant par les hublots et éclairant une table, une main sur le bastingage, même le déchargement d’une marchandise est magnifique comme la musique qui l’accompagne. Les plans sont multiples et audacieux, la caméra virtuose.
L’idée qu’apparaissent les chapitres et leurs titres collent parfaitement avec l’accent littéraire mis en avant.
Par contre arrivent au tiers du film des scènes longues et artificielles et rajoutent de la lourdeur à l’histoire qui commence à s’enliser. Le personnage de la femme est finalement assez peu intéressant (Léa Seydoux étant toujours dans le même registre et pas très convaincante) contrairement à celui du capitaine. Ça redevient intéressant puis moins voire plus et ainsi de suite.