Dans une époque qui fait penser au Moyen-Âge, Colinot est un jeune homme qui voit sa dulcinée se faire enlever par trois hommes. Sa quête va le mener à croiser d'autres femmes qui vont le révéler à lui-même.
Colinot trousse-chemise n'est pas ce qu'on peut appeler un film inoubliable, mais néanmoins, il a marqué l'histoire du cinéma dans le sens où c'est celui-ci où Brigitte Bardot a décidé de faire ses adieux au septième art, pour se tourner vers la cause animale. Mais avant de parler d'elle, parlons des autres acteurs et actrices où il faut dire que Francis Huster, dans un sens de ses premiers rôles, joue le benêt avec un naturel confondant. On retrouve Nathalie Delon, Bernadette Lafont, Ottavia Piccolo (la jeune femme en question qui se fait enlever), Alice Sapritch, Rufus ou encore Francis Blanche.
Disons qu'il faut être sensible à l'humour grivois et paillard, ce qui n'est pas vraiment mon cas, et à un festival de femmes dénudées, ce qui est plus mon cas, ou de fesses rebondies comme celles de Francis Huster, et je dois dire que les 100 minutes sont assez pénibles dans le sens où ça serait une version comique du dernier film de Eric Rohmer, Les amours d'Astrée et de Céladon, où tout le monde joue horriblement faux, chante comme des crécelles, pour au fond n'aboutir sur pas grand-chose. Mais, comme je le disais, c'est le dernier film que joue Brigitte Bardot, qui est paradoxalement celle qui se déshabille le moins, bien qu'on puisse admirer son popotin, mais on dirait qu'à travers ce rôle de femme jouisseuse et marrante, elle semble imprimer pour l'éternité ce qu'elle fut dans sa jeunesse, et que le dernier plan du film, où elle est avec une colombe à la main, semble ouvrir une autre page de sa vie.
Ceci étant dit, le film n'a guère d'intérêt et pour le côté paillard, je recommande cent fois plus Vous n'aurez pas l'Alsace et la Lorraine.