Film entièrement à la gloire de l'ex-pape de la musique électronique Klaus Schulze, ce court a le charme et les limites de tous ces cris d'amour de fans faits avec des bouts de ficelle. Ici, pour être tout à fait franc, il y a plus de plaisir à entendre le réalisateur-groupie James L. Frachon parler de son idole qu'à visionner le film en lui-même.
Frachon a suffisamment de recul sur son travail, il suffit de voir son œil malicieux quand il explique sa technique d'animation, la "révolutionnaire" Supergigotation, pour attirer à lui une réelle sympathie. Son "Homme à la tête de Schulze" est un acte profondément généreux, et de ce fait il mérite une certaine indulgence.