L'homme au pistolet d'or est un tueur à gages. Élevé dans un cirque à être adroit avec un pistolet, c'est plus tard qu'il travaillera un temps pour le KGB avant de devenir tueur à gages. Comme tous les méchants dans James Bond, il a une belle maison sur une île. Il y vit avec une magnifique créature, Miss Anders (Maud Adams) mais celle-ci secrètement voudrait le quitter, et avec un nain du nom de Tric-Trac (Hervé Villechaize) qui lui sert d'homme à tout faire. L'homme au pistolet d'or, sorti en 1974 est le 9è opus de James Bond, le second avec Roger Moore et le quatrième et dernier réalisé par Guy Hamilton.
La scène d'ouverture, puis la scène finale (le film se terminant comme il commence) se trouve dans une salle aux miroirs où s'affrontent les deux protagonistes qui rappelle celle d'Opération Dragon, le film avec Bruce Lee sorti l'année précédente. Ce n'est pas pour rien qu'ils s'affrontent dans une salle aux miroirs puisque l'homme au pistolet d'or voulait se frotter à James Bond (Roger Moore) qui est pour lui le seul qui lui arrive à la cheville. De son point de vue, ils sont les deux meilleurs. L'homme au pistolet d'or est clairement l'alter égo de James Bond. Comme lui il tire bien, comme lui il peut se montrer discret et obtenir des informations, comme lui il a du charme et plait aux femmes et a même un certain humour. Et puis surtout il est interprété par Christopher Lee, excusez du peu !
Bond part donc sur la trace de Scaramanga, dit l'home au pistolet d'or. Première étape Beyrouth, au programme spectacle de danse de ventre avec la divine Saida qui porte une balle en or sur le nombril. Direction Macao pour rencontrer celui qui a fabriqué cette balle, et en profiter pour jouer au casino. De Macao à Hong Kong, il n'y a qu'un pas, il la suivra dans cette ville et se rendra dans le QG du MI6 qui se trouve dans l'épave du Queen Elizabeth. Ensuite direction Bangkok pour suivre un petit cours de karaté et affronter quelques sumos.
James dans cet épisode se retrouve entre deux femmes. Miss Anders qu'il voudrait sauver et l'agent Bonne-nuit (Britt Ekland) qui aimerait bien se faire une idée par elle-même de ce à quoi Bond doit sa réputation. Seulement elle se retrouvera dans une voiture volante direction l'île du méchant où celui-ci développe secrètement une technologie capable de capter l'énergie solaire. Cette île est censée être en mer de Chine mais se trouve en réalité dans la baie de Phang Nga en Thaïlande
Toujours par de voiture spéciale dans ce James Bond, et aucun gadget, ça viendra par la suite. À noter de nombreuses références à l'épisode précédent Vivre et laisser mourir, notamment une poursuite en bateau non pas dans un bayou de Louisiane mais dans des canaux en Asie où le shérif de l'épisode précédent est d'ailleurs en vacances avec son épouse. Il aura l'occasion de faire une belle cascade avec James Bond. Un épisode sympathique, mais un peu en dessous du précédent, surement parce qu'il y a beaucoup de répétitions du précédent justement. À bientôt pour le suivant : L'espion qui m'aimait.
Vraie note : 13/20