L'Homme au pistolet d'or était sans aucun doute l'épisode de la saga que j'avais le plus envie de revoir, j'en avais de très bon souvenirs, rien que toute la confrontation entre Bond et le méchant dans cette pièce loufoque remplie de miroirs. Et puis le coté tropical que j'aime tant dans la saga, que ce soit dans Dr No, Vivre et laisser Mourir ou celui ci, ça apporte un charme terrible, bien sur le pistolet en or est aussi une des causes qui me font aimer ce film.
Voilà donc pourquoi j'étais pressé d'arriver à cet opus, peut être que justement je l'attendais trop, car ce revisionnage fut un poil décevant, j'avais oublié toute cette partie à Hong Kong, j'avais en tête uniquement l'île paradisiaque qu'on voit au final si peu dans le film. La confrontation finale dont j'avais si bon souvenir est également assez rapide et pas si tendue, et malgré quelques courses poursuites, bateaux une fois encore ou voiture, ce n'est pas la mission la plus mouvementée de l'espion. Mais voilà, je n'arrive pas à passer en dessous de la barre des 8 pour les épisodes de James Bond, celui ci ne déroge pas à la règle, car même si la légère déception est présente, il s'avère quand même intéressant et toujours aussi Bondien quoi. Rien que la scène avec le sergent Pepper qui était déjà dans le précédent volet est follement amusante, l'homme de main incarné par le nain de l'île fantastique Hervé Villechaize est très amusant également, la voiture avion aussi, c'est donc un volet qui restera un très bon volet quoiqu'il arrive.
Roger Moore est une fois de plus à l'aise dans les pompes pas toujours en sécurités de l'agent 007, il est accompagné ici d'une James Bond Girl qui rêve d'une chose, comme pas mal de femmes, coucher avec le célèbre espion. Britt Ekland et Maud Adams sont donc des JBG sympathiques, mais pas marquantes, le grand méchant Francisco Scaramanga sur qui Bond est chargé d'enquêter est incarné quant à lui par une légende du cinéma, Christopher Lee, que je n'ai d'ailleurs pas trouvé exceptionnel, son jeu est assez peu marquant mais bon, c'est un face à face qui marche.
Guy Hamilton de son coté ne s'arrête plus et rempile une fois encore à la réalisation, et ce sera ce coup ci son dernier James Bond, place aux autres un peu, même s'il imposait un soin particulier évident à ses œuvres Bondiennes.
En bref, revisionnage décevant car j'avais au final peu de souvenirs et c'était les moments forts, mais dans l'ensemble ça reste une fois encore une aventure plaisante et prenante pour notre cher 007.