Vittorio Gassman alors en sommet de son art, joue un type qui démonte une arnaque d'un voisin venu vendre un chandelier à sa femme. Il décide alors de raconter sa vie au gars et, gros flashback, on découvre le passé d'un arnaqueur professionnel, donc chaque arnaque prenait plus d'ampleur que la précédente, jusqu'à un rebondissement final assez malin. C'est du grand Risi, comme souvent, même si je regrette qu'il ne soit qu'un grand flashback et que le film ne revient au présent de narration qu'à sa conclusion. Du coup, le film est surtout une collection de petits sketches d'arnaques narrés par Gassman. C'est la limite du film, mais c'est intéressant de voir qu'il date de 60 et qu'il est donc sorti avant les Monstres, en étant une forme de matrice et de terrain d'expérimentation, puisque les Monstres est quant à lui un vrai film à sketches assumé, genre qui connaitra son heure de gloire précisément à ce moment-là et en Italie.