Eh mais c'est bien, en fait !
Chris Columbus adapte Asimov et nous pond un joli conte / fable sur un robot domestique, à qui on découvre assez rapidement des qualités "humaines" (curiosité, sens artistique, etc.). Alors, oui, c'est une histoire très légère, il n'y a pas vraiment d'antagonistes, simplement la "quête" d'Andrew,
celle de comprendre ce qu'il est puis la reconnaissance en tant qu'être humain (ce qui n'est pas tout à fait juste, quoi qu'il fasse, il ne sera pas humain... par contre, dire qu'il est vivant ou qu'il a une "âme", ça, c'est évident).
ça fleure bon les bons sentiments (mais pas la mièvrerie), c'est mignon, c'est drôle, le casting est chouette, Robin Williams est très juste, Sam Neill fait plaisir à voir (et leur relation est vraiment émouvante).
La réal passe toute seule (jolie transition
lors du 1er saut dans le temps pendant le piano à 4 mains).
A noter que James Horner ne s'est pas trop foulé avec le thème musical, gros décalque du thème de Braveheart qu'il a composé 4 ans plus tôt ;)
On passe un joli moment et j'aime bien l'idée qu'on puisse adapter librement Asimov en thriller de SF (I, robot) ou en film familial (dans le bon sens du terme) comme ici.