Les bas-fonds.
Jusqu’à il y a peu je tenais surtout Chéreau comme l’auteur de l’un des plus beaux palmarès cannois : La cuvée 2003 avec Elephant et Uzak raflant quasi tous les prix, un choix radical et génial...
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le 31 juil. 2017
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Ce film est sorti j'avais 11 ans, je ne l'ai donc pas vu à l'époque mais je me souviens pourtant très bien du lancement, de la promo, des extraits... Il y avait quelque chose d'ultra glauque et de marquant dans ce qui semblait être un film vraiment à part. Je le découvre donc 33 ans plus tard et oui, c'est bel et bien un film singulier, une vraie proposition d'auteur, quelque part entre Pialat et les films que tournera Jacques Nolot. Il y a quelque chose de fascinant dans l'apprentissage de cette sexualité des marges que fait le jeune personnage interprété par le formidable Jean-Hugues Anglade, alors débutant. Le film est glauque, sale, et montre l'image la pire de la fin 70's / début 80s. Mais une poésie s'en échappe néanmoins. Je reproche tout de même au film sa structure trop répétitive qui fait que sa seconde partie est beaucoup moins intéressante, mais L'Homme Blessé n'en demeure pas moins un film très intéressant et l'un des plus réussis de son auteur avec la Reine Margot, et ce même si j'ai encore pas mal de lacunes (que valent ses deux premiers opus par exemple ?)
J'oublie un détail super rigolo : le second rôle après Anglade, primordial donc, est interprété par Vittorio Mezzogiorno, acteur qui devait visiblement maitriser très mal la langue française puisqu'il est ici doublé par Gérard Depardieu. Depardieu était aussi un excellent doubleur (cf. Blow Out) mais l'entendre en voix seule dans un film français c'est assez cocasse et prête souvent à rire : on le cherche dans le coin du plan, on l'imagine gouailleur et on attend qu'il se décontracte le gland...
Créée
le 15 sept. 2016
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