Tellement mauvais que c'en est drôle...
Quand plus rien ne va, quand la femme du président a été enlevée par des méchants voyous terroristes et que l'armée est impuissante, qui appelle-t-on ? L'homme du président. Un gars payé par des caisses noires et à qui on confie les missions de tête brûlée. Ah, ça vous rappelle le principe d'une bonne vingtaine de navets ? C'est normal, moi aussi.
C'est un de ces films qu'on regarde avec son frère en mettant le son assez bas, en discutant et en regardant de temps en temps si c'est bien ce qu'on a prévu trente minutes à l'avance qui se passe. Et en général c'est le cas.
Par contre on peut rarement prévoir à quel point les répliques seront stupides et ridicules. Je crois me souvenir d'un Chuck disant d'un air pénétré à quelqu'un, pour expliquer qu'il doit partir : "Je suis l'homme du président". C'est aussi là qu'on a trouvé avec mon frère la définition exacte de ce qui fait la force du jeu de Chuck Norris : "il aspire le vide". A un point que c'en est vertigineux.