Non, merci, ça ira comme ça (Initiation au Chuck Norris, leçon 2)
Chuck Norris pilote un hélicoptère.
Chuck Norris sauve ses amis à la dernière seconde.
Chuck Norris est un maître aux échecs.
Chuck Norris enseigne la tolérance religieuse à ses élèves.
Chuck Norris est surtout UNE GROSSE FEIGNASSE !!!!!
En effet, même s'il est présent dans tout le film, il n'entre dans l'action qu'au dernier quart d'heure. Le reste du temps, il donne des cours et surtout il supervise l'entraînement de son successeur (voir épisode précédent). Il reste à côté de sa fille, regarde un ordinateur, donne des ordres, regarde l'écran, regarde le spectateur et déploie l'intégralité de ses expressions... de son expression faciale.
En plus d'être con comme la lune, ce film est donc chiant comme la mort.
Bon, fort heureusement, on a un dernier quart d'heure digne de Chuck Norris.
Où Chuck Norris parvient à tirer au pistolet tout en faisant un triple saut périlleux avant avec rétablissement à l'équilibre (et, bien entendu, il touche sa cible : normal, c'est Chuck Norris).
Où Chuck Norris donne un coup de pied et envoie son adversaire voler à cinq mètres.
Où Chuck Norris parvient à désamorcer une bonne atomique super-protégée.
Etc.
Ce qui est vraiment gênant dans ce film (en plus de la réalisation catastrophique, du scénario inexistant, des dialogues pitoyables et j'en passe), ce sont les méchants.
Car les méchants sont basanés, portent un turban et ont la fâcheuse tendance à s'agenouiller vers la Mecque pour faire leur prière.
Ce qui est encore plus affligeant, c'est la présence dans ce film d'une véritable sénatrice républicaine du Texas (en exercice au moment du tournage), Kay Bailey Hutchinson. Cette présence honteuse en dit long sur la politique des Etats-Unis.
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