L’Antoine de caunes n’est pas un homme comme les autres

Un peu simpliste et très exagérée, cette comédie n'est pas désagréable pour autant.
Parce qu’Antoine de Caunes est lumineux, et crédible en homo, en juif, en musicien, tout lui va, il joue bien, il est beau, et il nous emmènerai n’importe où.
Elsa Zilberstein est aussi jolie mais a un rôle moins évident, moins bien écrit: sa Sara est trop appuyée dans ses travers, trop mal fagotée, bref elle n’a pas autant de crédibilité que son acolyte.


Ils sont mignons tous les deux et c’est le principal, à côté les personnages secondaires sont trop exagérés mais tout de même assez plaisants et il faut accepter ce côté complètement artificiel.


Le vrai défaut c’est cette histoire qui pourrait vraiment être mieux menée mais qui préfère jouer sur la simplicité: c’est comme si le personnage de Simon perdait toute sa complexité en un coup de baguette magique, et on a du mal à comprendre comment on passe d’un état à l’autre.
n pourra regretter une histoire un peu trop “facile”, on a du mal à comprendre comment Simon passe de l’état du “je me moque gentiment de cette cruche de sara” à “sans sara rien ne va”, mais on a envie d’y croire quelque part.

iori
6
Écrit par

Créée

le 8 sept. 2016

Critique lue 721 fois

iori

Écrit par

Critique lue 721 fois

D'autres avis sur L'homme est une femme comme les autres

L'homme est une femme comme les autres
Caine78
4

Un film français comme les autres?

Une idée profonde touchante au départ, mais mal exploitée. La mise en scène de Zilbermann est sans relief et l'ensemble, malgré de jolies séquences, peu convaincant. Reste la présence de bons...

le 29 oct. 2017

L'homme est une femme comme les autres
iori
6

L’Antoine de caunes n’est pas un homme comme les autres

Un peu simpliste et très exagérée, cette comédie n'est pas désagréable pour autant. Parce qu’Antoine de Caunes est lumineux, et crédible en homo, en juif, en musicien, tout lui va, il joue bien, il...

Par

le 8 sept. 2016

Du même critique

Adults in the Room
iori
8

La dette qui avait trop de Grèce (ou l’inverse)

Voici un film qui illustre parfaitement une certaine idée du cinéma, celle qui permet à des orfèvres de s’emparer de sujets politiques difficiles, abscons et d’en donner une interprétation qui permet...

Par

le 24 oct. 2019

31 j'aime

Jalouse
iori
7

Le cas-Viard

Comme quoi c’est possible de faire une comédie qui force le trait sans tomber dans la danyboonite aigüe (une maladie de la même famille que la kev'adamsite ou la franckdubosquite). Karine Viard...

Par

le 14 sept. 2017

29 j'aime

9

Sur mes lèvres
iori
9

Sourd mes lèvres

C’est fou comme ça fait du bien d’avoir un vrai film “vivant”. Emmanuelle Devos m’agace parfois, mais il faut bien reconnaitre qu’elle est convaincante dans le rôle de la secrétaire effacée et...

Par

le 1 mai 2013

27 j'aime