Précédent Cars au cinéma, ce onzième court-métrage Pixar nous entraine pour la première fois dans un univers moyenâgeux où deux hommes-orchestres se coltinant trompette, tambour, violon, accordéon et guitare jouent sur la même place, espérant chacun obtenir une petite piécette pour leur talent. Et il se trouve que, dans la même rue, se trouve une petite fille apparemment pauvre, ne possédant qu'une seule pièce... et elle ne l'a donnera qu'au meilleur qu'entre eux.
À partir de ce drôle de pitch, nous faisons face avec hilarité à un véritable duel de titans entre nos deux hommes-orchestres, chacun en faisant à chaque fois des tonnes pour impressionner leur future cliente. S'en suit pendant quatre minutes une confrontation musicale déchainée, hilarante et colorée jusqu'à un final bien entendu fracassant, marque de fabrique des courts-métrages Pixar, où notre petite fillette n'est pas aussi gentille et innocente qu'elle en a l'air...
Sans aucun dialogue mais enjoué au possible, L'Homme-Orchestre est l'un des meilleurs courts produit par la firme à la lampe, elle qui nous emplit à chaque fois de gaité, de rires et d'une morale bienvenue mais jamais poussive. Et, outre la qualité graphique et sonore du mini-film, on appréciera également ce tout petit scénario aussi drôle qu'ingénieux dont le retournement de situation final en étonnera plus d'un, le sourire aux lèvres et les yeux imbibés de joie. À consommer sans modération.