Un homme « extraterrestre aztèque dieu super héros puma volant », c'est logique moi je vous dis.
J'avais pas forcement très envie d'écrire une critique sur l'énième navet que j'ai visionné. Mais bon, cette fois-ci je l'ai visionné avec un ami (MaxiMaxime) qui n'a pu s'empêcher de mettre 10 au film et d'écrire une critique ou il compare Kubrick à Onteniente. Donc excusez moi par avance si ma critique est de mauvaise qualité, je rassure le réalisateur son film est encore loin devant, mais je me sentais obligé de réparer cette injustice. (Quelle insulte pour Onteniente...)
L'homme puma raconte l'histoire d'un homme (pour l'instant rien d'anormal) qui va découvrir qu'il est le descendant d'un super-héros protecteur d'une civilisation extraterrestre aztèque (c'est pas resté logique très longtemps). Pour cela il sera aidé de son guide Vadino (Maxime préfère l'appelé Vanina et moi aussi, ça me rappelle à quel point Dave est un chanteur ringard) un soi-disant aztèque, fusion de Mireille Mathieu et d'un frère Bogdanov, à la mâchoire démesurée et aussi expressif qu'un nouveau greffé du visage. Il apprend donc à notre héros qu'il doit récupérer le masque d'or de sa civilisation, volé par un vilain monsieur qui veut contrôler l'esprit des gens avec . Parlons en du monsieur en question : un gros mafioso rital sado-mazo vêtu tout de cuir. Il devait surement tourner un porno à côté en même temps.
La suite de l'histoire, comme d'habitude, on s'en pignole la gaufrette et de toute façon on comprend assez vite que cela va bien se terminer.
Au-delà d'un scenario exceptionnel, l'homme puma se distingue par sa réalisation et tout particulièrement ses effets spéciaux ou devrais-je dire son effet spécial. En effet, le film a la particularité de posséder le fond bleu le plus rentable de l'histoire du cinéma. Un studio, un mec suspendu par une corde et hop je te fais les scènes de vol les plus incroyables du cinéma. Pour les scènes d'action rajouter un trampoline, des coups aussi synchros que les appels de balle de Brandao, un jeu d'acteur au niveau du cinéma thaïlandais et le tour est joué. Mention spéciale à l'effet goutte d'eau qui a pour but de créer un effet de flou. (Ai-je besoin de dire que c'est totalement raté ?)
Happy ending : à la fin du film, notre protagoniste bien aimé nous sort une bonne grosse allusion sexuelle à la pouffiasse qu'il cherche à niquer pendant tout le film. Une sortie de grande classe.