Il s'agit d'un film en noir et blanc. L'introduction très longue nous montre un homme aux abois essayant d'échapper à des militaires, peut être des nazis, qui essayent de l'abattre. Boris Varissa dit l'Ukrainien est de retour dans le village ou ont eu lieu les événements ... Jean Robin était résistant et il a été tué. Comment ? Pourquoi ? Boris se rend dans la maison de Jean et y trouve trois femmes magnifiques : l'épouse de Jean, la sœur de Jean et la servante. A chacune d'elle il raconte la mort de Jean mais à chaque fois l'histoire est différente ... Visiblement Boris ment ! L'intrigue est assez compliquée à suivre. On s'y perd d'autant plus qu'à chaque fois les explications concernant les mêmes événements diffèrent et on finit par ne plus savoir à quel saint se fier ! L'interprétation est assez bonne quoique pas très naturelle. Jean Louis Trintignant domine son sujet et nous envoûte avec sa diction parfaite et posée. Le rythme du film est relativement lent. En fait il ne se passe pas grand chose ... si ce n'est les récits de la mort de Jean. Il n'y a aucune musique, uniquement des bruitages qui renforcent l'aspect mystérieux de l'histoire.