La Saveur d'un homme amoureux
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Yonosuke ne veut pas marcher sur les traces de son père, penses-tu, ce radin qui croit que le plaisir ultime dans la vie, c’est d’amasser un max de blé. Il sait bien, lui, que la seule chose qui compte ce sont les femmes. Toutes des déesses, et ce qu’il veut vraiment, c’est rendre heureuses toutes les femmes du Japon (surtout les mignonnes). Masumura adopte une forme picaresque, ridiculise le bushido (vaut mieux mourir dans les bras d’une frangine qu’au fil de l’épée, y’a pas photo), et en profite pour dénoncer le sort des femmes dans ce Japon encore moyenâgeux (soit tu subis ton mari bourré du matin au soir, soit t’es une sorcière et tu te retrouves aussi sec pendue ou décapitée, sinon tu peux faire geisha aussi). Certaines scènes annoncent la beauté des étoffes glissant sur les épaules blanches de Tatouages. Limite picaresque, Cela aurait être un bon film, ne serait-ce ce ton de comédie potache et le jeu dans le même sens de Raizo Ichikawa. On pense très vite à ce qu’Imamura en aurait fait. (vu en 2020)
Créée
le 15 déc. 2020
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