Carl a horreur d’entendre parler de tatouages, il nomme les ornements qu'il porte sur son corps illustrations de peau. Enfin ce n'est pas lui qui les appels comme ça, c'est la femme qui réalise ces dessins qui donne ce nom à ce qu'elle dessine. Rod Steiger est donc cet illustrated man, il cherche la femme qui est à l'origine de son changement de peau, car avec cette modification corporelle il traine avec lui une malédiction. Les illustrations ont le pouvoir de faire voir à ceux qui les regardent le futur. Le jeune homme qu'il croise va en faire l’expérience. Le film est étrange, les différents éléments qui se trouvent sur la peau de Carl font vivre à celui qui les regarde plusieurs histoires, c'est dans ces histoires que nous plonge le réalisateur. Si au court de ces différents voyages dans le temps on nous présente toujours un futur pessimiste, il n'y a pas de clés et pas d'explications. Carl veut trouver la femme pour lui faire payer le lourd fardeau qu'il porte. Cette femme telle une sorcière ou un démon s'est volatilisée en un instant. Elle semble avoir envouté Carl jusqu'à ce qu'elle réalise ces illustrations puis une fois terminé elle a disparue. On ne sait pas si toute cette histoire d'illustrations est réelle, le final crée le doute sur Carl. Le film envoute, mais il manque de clarté quand aux intentions du réalisateur. Si le début traine un peu le reste happe, il fascine tout comme Carl a été fasciné par cette mystérieuse femme, il est difficile de décrocher du récit même si tout ça reste énigmatique.