En souvenir des mes années Charlie (grosso modo toutes mes années 90 et 2000), en mémoire de l’attentat, du massacre de janvier 2015, je suis allé voir ce documentaire de Daniel Leconte. Malgré tous les reproches qu’on pourrait faire à ce dernier (mise en scène degré zéro, musique qu’on peut trouver racoleuse, partis-pris qu’on est en droit, parfois, de trouver biaisés...), j’ai trouvé l’ensemble assez juste. J’ai été ému, j’ai pleuré (le témoignage de la dessinatrice Coco est absolument bouleversant), j’ai ri, aussi, passée la première demi-heure, car, dans tout ça, Daniel Leconte n’oublie jamais que le moteur de Charlie Hebdo et de ses dessinateurs était d’abord le rire, et, quelque part, j’ai trouvé que c’était un film qui faisait quand même du bien. Même si c’est un témoignage de la fin d’une époque, et d'un avenir qui sent toujours aussi mauvais.