Variation sur le sempiternel "Hé, la maison brûle !". Le premier idiot qui dit la vérité, il doit être exécuté.
Le film n’est pas sans rappeler Main basse sur la ville (Rosi 1963). Le même thème du scandale immobilier et le risque d’effondrement d’un immeuble. Les enjeux et les conflits, tout ça est bien mené, façon thriller du réel avec une intrigue resserrée sur quelques heures, et c’est vrai qu’il peut y avoir une certaine fascination à voir qui s’en bat les couilles (les autorités de la ville, les concernés ou les réalistes), et les autres (en l’occurrence, l’autre au singulier, l’idiot du titre est un brin sarcastique, l’idiot, c’est celui qui l’ouvre au milieu d’un monde gangrené par la corruption).
Malheureusement, malgré une certaine maîtrise, c’est encore légèrement démonstratif, nous répétant cent fois les enjeux pour qu’on ait bien compris, et ça tient à développer des personnages de la « petite histoire » quand il aurait été plus avisé, ou intéressant, de s’appliquer à l’aspect politique, seul.
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