Forrest Gump dans un soap opéra qui vire au bad trip
Kameda aime Taeko (interprétée par la sublime Setsuko Patate http://image.noelshack.com/fichiers/2013/31/1375456092-setsuko-patate.png ) après l'avoir vue sur une photo, mais Kayama veut épouser Akama cependant il aime secrètement Taeko après avoir rejeté les avances d'Ayako..
Merde non..
Akama a aimé Taeko mais ça n'a pas marché, du coup Kayama qui aime Ayako essaye de sortir avec Taeko, car Taeko a une maxi dot de 600.000 balles. Mais Kameda rôde dans le secteur et fout la merde, car Kameda il aime Taeko. Mais Ayako, elle, elle aime Kameda, du coup Akama est vachement fâché car il se dit que si Kayama épouse Taeko, du coup c'est terminé pour lui, game over, les saucisses sont cuites..
Merde non...
Kayama en fait, il s'en bat les couilles de Taeko, mais lui, il veut Ayako, mais Ayako, elle lui dit à Kayama genre "wesh gros l'amitié ça se monnaye pas, tu veux l'argent de la greluche en l'épousant, et bien fais, mais oublie moi connard".
Et puis Kameda il est tout gentil, d'ailleurs c'est l'idiot du film, mais lui, s'il veut, il peut se faire toutes les meufs du film, parce que c'est un super bg, et d'ailleurs elles sont toutes à ses pieds, mais comme il est con comme ses pieds, il choisit jamais.
Du coup Taeko et Ayako sont super jalouses entre elles, et elles pleurent beaucoup..
Merde c'est ça?
Et donc par la suite, Amada qui est quand même un lover à la base, il se sent floué par le mojo invraisemblable de Kameda, et il est pas content, et il tire une tronche de mille pieds de long.
Non... Bon.. Ca dure 2h45 ces conneries.. A un moment donné, j'ai eu la sinistre impression de faire un bad-trip.. Je m'emmerdais tellement que mon esprit s'est mis à vagabonder au bout de la 256ème heure, je ne lisais plus les sous-titres, je n'entendais plus les voix, je voyais juste vaguement des images du film, Setsuko Patate en gros plan, le bruit du vent, le feu de la cheminée qui s'attise, et c'était flippant.
Heureusement, mon chat est arrivé et a commencé à me manger les pieds (oui il est fou), du coup ça m'a un peu sorti de ma léthargie, pour y replonger aussitôt dans la conclusion la plus interminable de tous les temps. La dernière fois que j'ai ressenti une telle chianteur, c'était avec Melancholia de Lars Von Trier, c'est dire..
Facile dans le top 3 des purges que j'ai vues cette année.
Une certitude en tout cas, ce film informe, au pathos hallucinant, au surjeu inimaginable, au rythme atroce, aux dialogues, non que dis-je, aux monologues qu'il vaudrait mieux adresser à un psy au plus vite, tant ils sont surécrits et dépressifs (bon sang on se croirait dans un film d'auteur français!!!) qui a réussi l'exploit à me faire passer les minutes pour des heures, m'a appris un enseignement crucial :
Plutôt me pendre que de lire du Dostoievsky.