Killer Swarm, le renouveau du cinéma dard et décès ?
RUCHE HOUR
Téléfilm allemand se déroulant aux Baléares (nan mais déjà quoi, qu'est-ce que je fous là sérieux, je vous le demande ?), "Die Bienen - Tödliche Bedrohung" (le titre original est tout de suite plus glamour, je sais) met en scènes de mauvais acteurs, qui parviennent à être dévalorisés par une mauvaise mise en scène, un mauvais scénario, des effets spéciaux minables, et des musiques dignes d'un épisode de Derrick...zut, il faut que je pense à la postérité et aux générations futures, il faut que je trouve un exemple que tout le monde connaitra encore dans 10 ans ! Bon ben, dignes d'Alerte Cobra tiens.
DEUTSCHE QUALITAT
Ce qui m'amène donc aux acteurs. Ils tutoient tous la médiocrité, sans exception. Les deux protagonistes déjà: lui, croisement improbable entre David Hasselhoff, Andrew Lincoln et Jean Dujardin. Elle, sorte de Frédérique Bel version "Minute Blonde", aussi mignonne certes, mais en plus cruche (d'abeille oui).
Mais je crois que la palme (de Majorque !) revient à Rolf Kanies, le vilain professeur Alvarez (qui a joué différents personnages dans la série "Alerte Cobra", comme ça la boucle est bouclée !). Ses mimiques sans aucune subtilité, son regard vide, y'a pas à tortiller, il crève l'écran. Mais littéralement quoi, mon LCD refusant de diffuser quoique ce soit depuis que je lui ai infligé cette vision d'horreur !
Et comme si cela ne suffisait pas, peu de temps après le début du calv...du film, on assiste à l'arrivée du Commissaire Barocha, scène véritablement épique et triomphante...ou pas. Je pense que le réalisateur voulait accomplir quelque chose de classe, mais tout y est tellement cliché, que la séquence en devient juste ridicule au
possible. Remarquez, on est raccord avec le reste du film, c'est déjà ça.
DON'T WORRY BEE HAPPY
Bref, "l'île des abeilles tueuses" (le titre français envoie du bois lui aussi) est fauché, zéro tension, zéro intensité, et filmé n'importe comment qui plus est: il faut voir cette scène dans laquelle un cheval prend peur, voyant la menace poindre, et sentant sa dernière heure arriver. Une succession de zooms sur sa face apeurée, la gueule encore pleine de foin ! J'en rigole encore. Enfin bon, si je vous dis que le couple sauve l'île grâce à une vieille mobylette jaune, vous me croyez ?
Pfff...je me rends compte que j'ai vraiment trop de temps libre en ce moment !