Angleterre, 1907. Le professeur Anthony Ross (Donald Sinden) monte une expédition avec le professeur Ivarsson (David Hartman) à la recherche de son fils, mystérieusement disparu dans le grand nord. Avec l’aide de l’Hypérion, un dirigeable conçu par le professeur Brieux (Jacques Marin), ils vont partir vers l’île où le fils de Ross s’est volatilisé. Le problème, c’est que cette île ne figure sur aucune carte. Et ce qu’ils vont y découvrir va bouleverser leur mentalité d’archéologue…
S’il s’est illustré avec des films tels que Mary Poppins ou Un Amour de Coccinelle, Robert Stevenson s’est régulièrement essayé au registre de l’aventure, avec des films tels que Les Mines du roi Salomon ou L’Enlèvement de David Balfour. Issue des studios Disney, L’Île sur le toit du monde n’est d’ailleurs pas sans rappeler Les Enfants du capitaine Grant, précédent film d’aventures des studios Disney réalisé par Stevenson, jusque dans ses effets spéciaux.
C’est d’ailleurs en grande partie là que le film pêche, car il nous montre que d’un point de vue technique, les studios n’ont pas beaucoup évolué en 12 ans… Autre point faible du film : un scénario qui ne brille pas vraiment par son originalité, étant prévisible jusqu’au bout. Cela n’empêche pas la présence de quelques scènes plutôt bien faites (la scène de l’attaque des orques, trop courte mais assez réussie, pourra même faire frissonner le spectateur), et d’un rythme qui ne ralentit pas de tout le film. Rien d’exceptionnel, donc, mais un film pour enfants qui se place agréablement dans la lignée de Jules Verne.