Jackie et les robots
J’ai achevé hier la lecture de l’autobiographie "I am Jackie Chan", et même si je considère avoir déjà vu tous les meilleurs films de la star, lire le mal qu’il dit sur le résultat et/ou les...
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le 24 sept. 2016
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Au milieu de la pléthore de série B plus ou moins foireuse qui constitue le début de carrière de Jackie Chan L'impitoyable se distingue grâce à un scénario un peu moins tarte que les autres. Même si on reste dans le registre très conventionnel de la vengeance. Je vais finir par croire que c'est le sujet envisageable pour faire un film de kung-fu potable.
Jackie Chan interprète ici un jeune disciple de shaolin (encore une fois), orphelin de père depuis le sauvage assassinat de celui-ci par un homme masqué. Bien sûr sous les yeux du jeune Jackie. Et bien sûr c'est un souvenir qui le hante, revenant fréquemment en flash-back lors de séquence qui m'ont fait pensé à Il était une fois dans l'ouest (même si objectivement ça n'a pas grand chose à voir). C'est sans doute la comparaison avec la grosse référence du film de vengeance qui fait celui-ci m'a paru plutôt réussi, mais pas seulement.
Jackie, désireux d'apprendre pour accomplir sa vengeance, va suivre l'enseignement d'un mystérieux prisonnier qui lui apprend un kung-fu agressif et violent. Une femme tout aussi mystérieuse va aussi le prendre sous son aile et lui inculquer les vertus de la concentration et de la puissance sereine. En combinant ces deux techniques Jackie va devenir un maitre en un rien de temps. C'est là l'aspect le plus intéressant de ce film, hélas il n'est pas assez fouillé et le novice Lo Wei n'insiste pas sur l'influence de ces deux maitres aux styles si différent.
A part ça on reste dans du classique, mais du classique plutôt efficace. Pour la première fois Jackie Chan à son mot à dire sur la chorégraphie des combats et le résultat, sans être exceptionnel, est convaincant. La séquence de l'épreuve des hommes de bois, pour être admis au statut de maitre, est aussi intéressante car elle change un peu des combats contre des centaines d'adversaires tous plus nul les uns que les autres. En bref s'il ne fallait garder qu'un seul film de Jackie Chan des années 70, pour l'instant (j'en ai vu que la moitié) je choisirais L'impitoyable.
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le 20 mars 2019
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