Une heure durant, Henry King raconte trente années d’une famille venue s’installer à Chicago : La mort du père, la réussite du grand qui devient avocat et celle du petit qui ouvre un saloon avant de gravir les échelons de la pègre. Cette première partie de film est déjà un magnifique portrait de famille.
Mais comme promis par le titre français, King va faire les trente dernières minutes sur la tragédie de l’incendie de Chicago. Et la reconstitution est hallucinante. Le film est d’une beauté et d’une tristesse totale. C’est comme s’il était, quelque part, l’ancêtre de Titanic, dans son mélange de réalité et de fiction, d’intime et de fresque. Je crois bien qu’il y a du King chez Cameron, oui.