« Tant pis pour les volatiles qui marchent au lieu de voler »

Se préparant à partir deux mois en vacances, une famille confie leurs deux chiens et leur chat à un ami. Ignorant la raison de cet abandon, les animaux entament une incroyable randonnée à travers  la nature hostile du Canada.

Je préfère largement le recours à un narrateur qui bénéficie d’une prose réjouissante et lyriquement tombée en désuétude plutôt que de doter les bêtes de la parole comme ce sera le cas dans le remake. Il ne faudrait pas omettre d’encenser le travail remarquable des éleveurs parvenant à produire une course-poursuite entre le matou et un lynx, une bagarre avec un ours et à faire se faire câliner les deux spécimens canins et même avec le félin. Néanmoins, les retrouvailles finales tombent à plat, la faute en revient à un temps d’exposition des plus moindres pour les enfants.