Daniel Day Lewis n'a pas besoin de moustache pour jouer n'importe comment
Daniel Day Lewis promène sa classe et sa silhouette longiligne dans ce film qui mélange allègrement petite et grande histoire.
Grande histoire avec le printemps de Prague qui embrase la tchéquie, petite histoire avec cet impayable Daniel qui ne cesse de sortir ses meilleurs regards profonds pour séduire toutes les donzelles du secteur, ça sent l'actor's studio à tous les étages.
Personnellement Daniel Day m'exaspère, rien n'est naturel, chaque pose, chaque mouvement est calculé, pensé, repensé, tout est faux.
Et pourtant, dès qu'il disparaît du film on s'emmerde, il porte le film tout en étant gonflant, un génie quoi..
Il va finir par s'ennuyer et partir vers l'ouest. Mais l'occident ne lui sera d'aucun refuge, et il sera condamné à l'éternel retour nietzschéen, et finir ses jours dans son pays d'origine avec une Juliette Binoche insupportablement niaise mais aussi assez rigolote.
Peut-être un peu trop long..