Montrer des images de forêts fait baisser le rythme cardiaque. Ce documentaire m'a apaisé, m'a fait sourire et m'a révélé des faits qui, bien que plein de bons sens, m'ont quand même épaté.
Ce documentaire brosse la magie que le végétal dispense sur chaque type d'être humain. Ainsi, certain en milieu forestier vont:
- écouter le vent dans les feuilles; puis de manières plus ou moins empirique en transcrire la mélodie musicale.
- chercher les champignons et s'interroger sur leur rôle dans le système
- s'adosser à un chêne, entrer en méditation et baisser sa fréquence de perception pour introniser (lit: in-tronc) les infra basses
- stresser les plantes en les grignotant, les couper, les cryogéniser puis les autopsier pour analyser leur constitution biologique
- peindre un bosquet et s'interroger sur les rôles que chaque plante a pu jouer à travers le temps, leurs interactions sociales et leurs « stratégies d'urbanismes pour vivre mieux »
- s'accompagner d'un cheval pour transporter son bois
- se désoler devant des forêts rectilignes quand le plaisir est dans la courbe
- associer les mots « sylviculture » et « quantique »
- [...]
Dans une société qui s'urbanise de plus en plus, une balade en forêt assis sur un siège de cinéma n'est pas désagréable.
J'ai pris ces deux documentaires comme un éventail des profils humains dans un environnement arboricole; c'est plein de surprises, d'étonnements et de paix.