Après avoir mis sa pâté au diabolique Diabolikus, notre vaillant catcheur masqué, Superargo, remet le couvert.


Les meilleurs sportifs mondiaux sont mystérieusement enlevés. Un gang de brigands indestructibles commet de médiatiques casses. Le commissaire Stafford doute des capacités du champion de la justice. C'en est trop ! Superargo va prendre les choses en main, et les broyer de sa poigne de fer.


Désormais, notre héros ne se satisfait plus de sa puissance incomparable sur le ring ; il s'entraine en effet à développer ses pouvoirs psychiques, grâce à son fidèle fakir Kamir. Lévitation, psychokinésie (catégorie destruction de vase rare pour épater la galerie), prescience, télépathie. Rien n'est impossible quand on porte un collant rouge et un masque noir.


Bien entendu, par souci de laisser une chance à ses adversaires, Superargo ne fera que très peu usage de ces pouvoirs pourtant fort utiles. Mieux encore, Superargo foirera tous ses plans, tombera dans tous les pièges et discutera même éthique scientifique avec le grand méchant afin de le convaincre d'arrêter son génie machiavélique.


Car ce dernier contrôle (avec un seul bouton) son armée de sinistres hommes-robots, dans le sombre but de... heu je ne sais plus trop si c'est conquérir le monde, installer une technocratie ou révéler sa puissance intellectuelle supérieure, mais un truc mal en tout cas. Ses automates désincarnés sont prêts à fondre sur tout opportun qui se tiendrait face à lui, pour les jeter dans une fosse de feuilles mortes mouvantes (une scène atroce) ou les gazer dans une insoutenable chambre de torture (une scène à léviter de rire).


Je préfère vous laisser le suspens concernant la résolution de cette trépidante histoire. Sachez juste que Superargo ne vote probablement pas trop à gauche en ce qui concerne le châtiment d'un méchant.


L'Invicible Superman est du petit lait nanar pour qui aime les super héros d'époque. Tous les ingrédients habituels sont présents et on passe un très bon moment devant ce métrage qui frôle le bis pour finalement faire rire plus que prévu.

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le 15 janv. 2020

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